Salvatore Adamo
Y'AVAIT DES DAMES


Nous étions des frères en vacances
Dans l'île des palmiers d'argent
On nous avait dit quelle chance
Car la vie, c'est fait du bon temps
Nous n'avions pas prévu, erreur funeste
De quoi, nous mettre sous le coeur
Dans son délit, le premier geste
Serait de nous offrir ses plus belles fleurs

Y'avait des dames, d'un certain âge
Elles, toutes en blondes
Depuis cent ans
Qui font partie du paysage
Et qu'on oublie en saluant

Faute d'amour, y'avait le soleil
Nous en étions noirs jusqu'à l'âme
Et dès le matin au réveil
Y avaient nos coeurs qui criaient femmes
Nous déposions sur le sable
La lampe de l'ami Aladin
Mais le génie dormait dans sa fable
Et lorsque nous sortions du bain

Y'avait des dames, d'un certain âge
Elles, toutes en blondes
Depuis cent ans
Qui font partie du paysage
Et qu'on oublie en saluant

Mon Dieu, mon Dieu
Comme c'est étrange
De jour en jour à l'heure du thé
Ces dames devenaient des anges
Retrouvant jeunesse et beauté
Leurs dents étaient si régulières
Leurs joues d'un rose si fruitées
Leurs belles teintes si incendiaire
Leur peau à peine raccommodée

Y'avait des dames
Du plus bel âge
Elles avaient tout au plus
Cent ans
Et croyez-moi pour rester sages
Il leur fallut bien du talent


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