Marcel Amont
LE MEXICAIN
J. Plante


REFRAIN:
Un Mexicain basané
Est allongé sur le sol
Le sombrero sur le nez
En guise en guise en guise en guise en guise en guise de parasol

Il n'est pas loin de midi
D'après le soleil
C'est formidable aujourd'hui
Ce que j'ai sommeil

L'existence est un problème
A n'en plus finir
Chaque jour chaque nuit c'est la même
Il vaut mieux dormir

Rien que trouver à manger
Ce n'est pourtant là qu'un détail
Mais ça suffirait à pousser
Un homme au travail

J'ai une soif du tonnerre
Il faudrait trouver
Un gars pour jouer un verre
En trois coups de dés

Je ne vois que des fauchés
Tout autour de moi
Et d'ailleurs ils ont l'air de tricher
Aussi bien que moi

Et pourtant j'ai le gosier
Comme du buvard, du buvard
Ça m'arrangerait bougrement
S'il pouvait pleuvoir

REFRAIN

Voici venir Cristobal
Mon Dieu qu'il est fier
C'est vrai qu'il n'est général
Que depuis hier

Quand il aura terminé
Sa révolution
Nous pourrons continuer
Tous les deux la conversation

Il est mon meilleur ami
J'ai parié sur lui dix pesos
Et s'il est battu
Je n'ai plus qu'à leur dire adios

On voit partout des soldats
Courant dans les rues
Si vous ne vous garez pas
Ils vous marchent dessus

Et le matin quel boucan
Sacré non de nom
Ce qu'ils sont agaçants, énervants
Avec leurs canons

Ça devrait être interdit
Un chahut pareil à midi
Quand il y a des gens, sapristi
Qui ont tant sommeil

REFRAIN


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