Jean-Louis Aubert
LES DUNES


L'un court le monde, cherche une blonde
L'autre écrit sa vie, dans une chambre sombre
Un autre est magicien, change tout de ses mains
De ce qu'ils font demain, nul ne sait rien
Qu'ont-ils en commun
Si ce n'est que rien
Ne leur ressemble
Qu'ont-ils en commun
Si ce n'est que rien
Ne les rassemble
Rien ne peux les séparés, les séparés
L'un court le monde, cherche une blonde
Sa petite était brune
N'attendait rien du monde
Au fond de la chambre sombre
L'autre ne pense pas au nombre
Et quand il fût dehors
Ses mots devinrent de l'or
Qu'ont-ils en commun
Si ce n'est que rien
Ne leur ressemble
Qu'ont-ils en commun
Si ce n'est que rien
Ne les rassemble
Rien ne peux les séparer
Des ombres perdues dans le désert humain
Des hommes qui marchent lanterne à la main
Des dunes de la vie, ils se voient de loin
L'un court le monde, cherche sa blonde
Sa petite était brune, n'attentait rien du monde
Quand ils se sont croisés, ils se sont reconnus
Sur leur peau était gravée une marque JE SUIS NU
Sur leur âme était gravé, l'espoir dans l'inconnu
Des ombres perdues dans le désert humain
Des hommes qui marchent lanterne à la main
Des dunes de la vie, ils se voient de loin
Des dunes de la vie j'en vois certain
De loin en loin, de loin en loin


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