Pierre Barouh
QUE VIVA VILAS

Paroles: Pierre Barouh, musique: Francis Lai


Du Honduras au Paraguay
Ils sont des milliers sur tes traces
Brésil, Argentine, Uruguay
Face à l'occident qui s'agace
Tout un continent sur tes traces
Que viva viva Vilas!

Quand douleur et fierté enfouies
Ne sont pas celles qui s'effacent
Pour chasser la tumeur Malouine
Et ne plus se voiler la face
A nouveau se voir dans la glace
Que viva viva Vilas!
Que viva viva Vilas!

Moi qui déteste les frontières
Je ne souhaite pas que le sport
Ne soit plus qu'un pauvre transfert
Des guerres et de l'import-export
Mais il y a tous ceux qu'on opprime
Et qui ne peuvent que trouver
Dans le sport un semblant de prime
Aux malheurs qu'ils n'ont pas cherché.

PARLÉ
Aussi je sais qu'il ne suffit pas de détester une chose
pour que cette chose n'existe plus...
Alors puisqu'il en est ainsi hélas, que viva vilas!
Poursuit ce balancement sauvage de fauve qui se croit libre
Mais prisonnier des limites du stade et de son succès,
Souffle dans ta main gauche, sert, lifte, lob et passe.

Du Honduras au Paraguay
Ils sont des milliers sur tes traces
Brésil, Argentine, Uruguay
Face à l'occident qui s'agace
Tout un continent sur tes traces
Que viva viva Vilas!
Que viva viva Vilas!
Que viva viva Vilas!
Que viva Vilas!


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