Claude Barzotti
MADAME



Je vous regardais tendrement,
J'aurais bien voulu vous parler,
Mais le courage m'a manqué.
J'aurais voulu vous emmener,
Faire quelques pas à mes cotés,
Sans pour cela imaginer.
Imaginer un tas de choses,
Des choses que je n'ose vous dire madame,
Et pourtant, je pense à vous bien souvent.

Souvent je pense à vous madame,
Souvent, je vous revois madame,
Je suis heureux j'ai des idées,
Et peut-être à demain, vous me prendrez la main.
Souvent, je pense à vous madame,
Souvent, je vous revois madame,
Ne me dîtes pas de m'en aller,
Je pourrais en souffrir et peur-être en mourir.

J'ai au coeur une vieille solitude,
Viendrez-vous du nord ou du sud,
Pour devenir mon habitude,
Vous serez mon premier été,
Ma rose et ma source cachée,
Laissez-moi donc imaginer,
Imaginer un tas de choses,
Des choses que je n'ose vous dire Madame,
Et pourtant, je pense à vous bien souvent.

Souvent je pense à vous madame,
Souvent, je vous revois madame,
Je suis heureux j'ai des idées,
Et peut-être à demain, vous me prendrez la main.
Souvent, je pense à vous madame,
Souvent, je vous revois madame,
Ne me dîtes pas de m'en aller,
Je pourrais en souffrir et peur-être en mourir.

Souvent je pense à vous madame,
Souvent, je vous revois madame,
Je suis heureux j'ai des idées,
Et peut-être à demain, je vous prendrais la main.
Souvent, je pense à vous madame,
Souvent, je vous revois madame,
Ne me dîtes pas de m'en aller,
Je pourrais en souffrir et peur-être en mourir.


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