Alain Bashung
VERTIGE DE L'AMOUR

Paroles: Boris Bergman, musique: Alain Bashung, 1981


J'ai crevé l'oreiller
J'ai dû rêver trop fort
Ça me prends les jours fériés
Quand Gisèle "clappe" dehors

J'aurai pas dû ouvrir
À la rouquine Carmélite
La Mère Supe m'a vu venir
Dieu avait mis un kilt
Y'a dû y avoir des fuites

Oh, oh vertige de l'amour
Mes circuits sont niqués
Puis y'a un truc qui fait masse
Le courant peut plus passer
Non, mais t'as vu ce qui passe
Je veux le feuilleton à la place
Oh, oh vertige de l'amour

Tu te déjà fait suer à Saigon
Je m'écris des cartes postales du front
Si ça continue je vais me découper
Je suis dans les points, les points

Ti yeah eh, vertige de l'amour
Désir fou que rien ne chasse
Coeur transi reste sourd
Aux cris du marchand de glace
Non, mais t'as vu ce qui passe
Je veux le feuilleton à la place
Oh, vertige de l'amour

Mon légionnaire attend qu'on le shunte
Et la tranchée vient d'être peinte
Et pour tous, si ça continue je vais me découper
Je suis dans les points, les points

Ti yeah eh, vertige de l'amour
J'ai dû rêver trop fort
Ça me prends les jours fériés
Quand Gisèle "clappe" dehors
J'ai crevé l'oreiller
J'ai dû rêver trop fort
Ça me prends les jours fériés
Quand Gisèle "clappe" dehors...


À la page des textes d'Alain Bashung
À la page des textes