Beausoleil Broussard
LA FEMME DE L'IVROGNE



J'ai un ménage à faire, des enfants à soigner
Mon mari qui est à boire et pis à dépenser
J'ai un ménage à faire, des enfants à soigner
Mon mari qui est à boire et pis à dépenser

Le voilà qui arrive, qui arrive en chialant
Le petit dans son berceau, s'y réveille en braillant

Bercez, bercez, Mesdames, c'est là votre métier
C'est le métier des femmes, Madame, quand elles sont mariées
Bercez, bercez, Mesdames, c'est là votre métier
C'est le métier des femmes, Madame, quand elles sont mariées

La belle se mit à bercer en versant des larmes
Et en regrettant son joli temps passé

Quand j'étais chez mon père, fille à marier
Je n'avais rien à faire, qu'à m'y promener
Quand j'étais chez mon père, fille à marier
Je n'avais rien à faire, qu'à m'y promener

Quand t'étais chez ton père, fille à marier
Si tu y'étais si ben, t'aurais dû y rester

Mais pourquoi donc jeune homme venais-tu me chercher
En voulant battre les autres qui voulaient m'épouser
Mais pourquoi donc jeune homme venais-tu me chercher
En voulant battre les autres qui voulaient m'épouser

La belle se mit à bercer en versant des larmes
Et en regrettant son joli temps passé
La belle se mit à bercer en versant des larmes
Et en regrettant son joli temps passé

La belle se mit à bercer en versant des larmes
Et en regrettant son joli temps passé


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