Johanne Blouin
RIVIÈRE



Rivière du bout de la terre
Ton corps est un miroir ou l'on peut se voir
Tu pleures les larmes de nos coeurs
Tu emportes en silence nos rêves d'enfance
Coulés nos jardins secrets
Ils sont inoubliables gravés sur le sable
Rivière tu renvoies la lumière
Et nos baisers jaloux dans ce monde fou
La nuit t'écoules sans bruit
Gonflée comme une éponge tu caches nos mensonges
Parfois tu gardes au fond de toi
La honte et la couleur d'étranges lueurs
Et soudain tes eaux se déchaînent
Comme le sang dans nos veines
Dans tes jours de colère
Tu ressembles a la mer
On s'agrippe a tes rivages
Dans la boue d'un naufrage
Puis on crie au secours
Quand tu prends nos amours
Rivière tu renvoies la lumière
Et nos baisers jaloux dans ce monde fou
La nuit t'écoules sans bruit
Gonflée comme une éponge tu caches nos mensonges
Parfois tu gardes au fond de toi
La honte et la couleur d'étranges lueurs
Et soudain tes eaux se déchaînent
Comme le sang dans nos veines
Dans tes jours de colère
Tu ressembles a la mer
On s'agrippe a tes rivages
Dans la boue d'un naufrage
Puis on crie au secours
Quand tu prends nos amours
Rivière tu inonde la terre
Dans ton lit tous les soirs commence une histoire
Coulés nos jardins secrets
Ils sont inoubliables gravés sur le sable
Rivière tu renvoies la lumière
Et nos baisers jaloux dans ce monde fou
La nuit t'écoules sans bruit
Gonflée comme une éponge tu caches nos mensonges
Rivière du bout de la terre
Ton corps est un miroir
Un reflet d'espoir


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