Jacques Boulanger
LES FEUILLES MORTES



Oh je voudrais tant que tu te souviennes
Des jours heureux où nous étions amis
En ce temps là, la vie était plus belle
Et le soleil plus brûlant qu'aujourd'hui

Les feuilles mortes se ramassent à la pelle
Tu vois je n'ai pas oublié
Les feuilles mortes se ramassent a la pelle
Les souvenirs et les regrets aussi

Et le vent du nord les emporte
Dans la nuit froide de l'oublie
Tu vois, je n'ai pas oublié
La chanson que tu me chantais

C'est une chanson qui nous ressemble
Toi qui m'aimais et je t'aimais
Et nous vivions tous les deux ensemble
Toi qui m'aimais moi qui t'aimais

Mais la vie sépare ceux qui s'aiment
Tout doucement, sans faire de bruit
Et la mer efface sur le sable
Les pas des amants désunis


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