Francis Cabrel
QUESTION D'ÉQUILIBRE



Je suis tout seul ce soir,
J'ai les bras collés au comptoir,
J'ai les pieds en bas dans la poussière,
La tête la haut dans les brouillards

Dans tous les couloirs
J'ai cru revoir les courbes de ton corps,
Dans toutes les salles des aérogares,
Dans toutes les cales des navires du port.

J'ai besoin de toi pour vivre,
C'est une question d'équilibre.
Quand t'es partie ça m'a coupé les ailes,
Depuis le plancher m'appelle,
Le plancher m'appelle.

Faut pas m'en vouloir,
Je suis pas en état de te revoir,

J'ai laissé toutes les larmes de mon corps,
Dans le ruisseau en bas du trottoir.
Et cous les autres m'agacent,

Ceux qui parlent haut, ceux qui parlent fort.
Je ne vois que toi dans les grandes glaces
Entre les bouteilles de Southern Comfort.

J'ai besoin de toi pour vivre,
C'est une question d'équilibre.
Quand t'es partie ça m'a coupé les ailes,
Et depuis le plancher m'appelle,
Le plancher m'appelle.

Encore un verre,
Après je me couche parterre.
Je veux dormir en essayant de croire
Que c'est encore un de tes retards,
Mais tous les autres m'agacent...

Ceux qui parlent haut, ceux qui parlent fort.
Je ne vois que toi dans les grandes glaces
Entre les bouteilles de Southern Comfort.


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