Louis Chedid
LES BRAS DE LA NUIT



Les bras de la nuit se sont refermés
Sur moi, sur moi,
Et je m'y blottis pour rêver
De toi, de toi.
C'est pas bien, c'est pas humain
D'être si loin, si loin
Alors, dans les bras de la nuit,
Je m'enfuis d'ici.
Je compte plus le nombre de kilomètres
Que je parcours,
En bateau, en train, en jet,
Tu me fais faire de ces aller-retour.
Dès que je me réveille
Je me dis: vivement qu'on se couche!
J'aime plus le soleil;
Je préfère la Grande Ourse.
J'aime plus l'été,
J'aime plus les beaux jours,
Car plus les jours sont longs,
Moins je vois mon amour.


À la page des textes de Louis Chedid
À la page des textes