Lyne Clevers
TICO-TICO

Paroles: Jacques Larue, musique: Zequinha Abreu, 1945


Tico-Tico par-ci, TicoTico par-là
Dans tout Séville, on n'entend plus que ce nom là
Il passe par ici, il va passer par là
Comme il est beau dans son costume de gala!
Coiffé d'un sombrero, les cuisses bien à plat
Sur son cheval, il se promène à petits pas
Da sa moustache en croc lustrée de gomina
Il fait rêver tous les jupons de la rambla.
On dit tout bas que son grand-père était corsaire
Qu'il faisait la traite des noirs à Buenos Aires
Et patati et patata, dans la maison qu'il habita
Tout le gratin de l'Alcala y défila
Tico-Tico devint l'unique légataire
De son magot, de son cheval et de ses terres
Il peut garder devant chacun son sombrero
C'est un vrai Caballero, Tico-Toco.

Tico-Tico par-ci, Tico par-là
Mais que fait-il exactement ce garçon-là
Sur le coup de midi, il prend son malaga
Pour remplir toute une journée ça n'suffit pas...
Pour être plus précis, un jour on le pressa
De s'expliquer à la police sur son cas
Mais un gendarme dit quand on le relâcha:
"Il n'y avait vraiment pas d'quoi fouetter un chat..."
On dit tout bas que son grand-père était corsaire
Qu'il faisait la traite des noirs à Buenos Aires
Tico-Tico par correction a pris la même profession
Mais il a dû, pour son honneur, changer d'couleur
Et plein d'amour pour la maison de son grand-père
Il l'a toujours mais pour la rendre plus prospère
Il a seulement fait agrandir le numéro
C'est un vrai Caballero, Tico-Tico


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