Dalida
MADONA

Caco Velho - Piratini, adapt. Marc Lanjean, 1956


Avec le temps,
Vierge de la mer, toi qui me tends les bras,
Sainte au voile d'or, je crois encore en toi.
Toi la Vierge noire, aux mains gantées de lumière
Dis-moi que la mer sera clémente pour moi.

Les femmes du port qui guettent le ciel lourd
Les femmes aux voiles noirs, aux ailes de vautour
Ont vu au ciel des morts passer sa barque frivole
Dis-moi que les femmes du port sont des folles

Madona, Madona.

Ramène dans le port la voile blanche de mes amours
Réveille dans mon coeur la foi brûlante des beaux jours
Ramène dans le port la voile blanche de mes amours
Réveille dans mon coeur la foi brûlante des beaux jours

Ne me dites pas qu'il est trop loin pour m'entendre,
Je vois son visage quand je ferme les yeux.

Vierge de la mer, prends garde à mon chagrin,
Si l'orage est plus fort que ton regard divin,
Au village on dira que tu n'es pas notre mère,
Que tu n'es que statue de bois, sans mystère.

Madona pardonne.

Ramène dans le port la voile blanche de mes amours
Réveille dans mon coeur la foi brûlante des beaux jours
Ramène dans le port la voile blanche de mes amours
Réveille dans mon coeur la foi brûlante des beaux jours
Vers toi notre prière monte.


À la page des textes de Dalida
À la page des textes