LA PALOMA


REFRAIN:
Oh les gais matelots
Qui voguent sur les flots
Quand au large la brise surprise
Ne trouve plus d'écho.

Le jour ou quittant la terre pour l'océan,
Je dis priez Dieu ma mère, pour votre enfant.
Avant de nous mettre en route, je crus revoir,
Nina qui pleurait sans doute, de désespoir.
Nina, si je succombe et qu'un beau soir
Une blanche colombe vient te voir.
Ouvre-lui ta fenêtre, car ce sera,
Mon âme qui, peut-être, te reviendra.

Enfin nous toucherons la terre, mon Dieu merci!
La-bas j'aperçois ma mère, mais seule ici?
Pourquoi sa voix incertaine ne réponds pas?
Un bras tremblant m'entraîne, plus loin, là-bas...
J'aperçois une colombe, Nina, dis-moi
Cette blanche colombe, Nina, c'est toi?
Ah! matelot qui rêves, debout, poltron!
Le dernier quart s'achève, merci patron!

Lorsque sur la grève, tout près de moi
J'aurai, mais non plus en rêve, ma mère et toi.
Alors, adieu navire qui bien souvent
M'a vu pleurer ou rire selon le vent
Demain, Nina, c'est fête, car me voici,
Que le curé s'apprête, l'Alcalde aussi.
Demain, les filles on dansera,
La perle des Antilles m'épousera.


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