Jean-Pierre Ferland
PAP PI DOUZ



Moi je viens du boogie-woogie, du pape pie-douze, je suis un enfant de la guerre
Mes héros sont encore en vie et Virginia Mayo m'adresse encore la nuit
Moi je viens du boogie-woogie du pape pie-douze et du mariage obligatoire
Quand j'ai bien bu j'aime un peu plus et quand j'ai bien mangé, je me sens mieux aimé
Sortons le jazz des boules à mites, payons-nous une petite faveur
Raconte-moi quand t'étais petite ou comme quand j'étais pas chanteur
Viens danser sur Harry James, viens manger un mellorolle
Et quand je voudrai si tu refuses, je te dirai comme que t'es folle
Pap, pap, pap pi douze, pap, pap, pap pi douze, pap, pap, pap pi douze, pap, pap, pap pi douze

Moi je viens du boogie-woogie, du pape pie-douze, je suis un enfant de la guerre
Mes blondes sont devenues des femmes mais Esther Williams plonge encore dans mon lit
Moi je viens du boogie-woogie, du noeud Windsor et de la foi obligatoire
J'ai changé deux cents fois d'idées mais tout compte tenu, je me suis bien défendu
Sortons le jazz des boules à mites mais remets pas ta robe trois-quarts
Jettes pas tes pilules trop vite, tues pas la tévé trop fort
Viens vivre un beau roman-fleuve, viens te promener en Mercedes
Et quand je voudrai si tu m'abaisses, je dirai toujours que t'es folle pap, pap, pap...


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