Thomas Fersen
LES TOURS D'HORLOGE



Depuis ton départ
Lyon est une gare
Et moi je suis resté lyonnais
Tu es sur la ligne
Moi à la consigne
Avec mes pièces de monnaie

Et les tours d'horloge
Me serrent la gorge
Chaque seconde me tue
Sait-on où tu loges
Quand reviendras-tu
Comme ces questions sont pointues

Et le long du Rhône
C'est pour ton fantôme
Que je laisse pendre ma main
Maudissant ton nom
Car, du cabanon
Tu me fais prendre le chemin

Et les tours d'horloge
Me serrent la gorge
Chaque seconde me tue
Sait-on où tu loges
Quand reviendras-tu
Comme ces questions sont pointues
Comme ces questions sont pointues

Et puis tu reviens
Dans mon quotidien
J'apprends par le carnet du jour
Qu'aujourd'hui les cloches
Célèbrent tes noces
Avec un autre, mon amour

Et les tours d'horloge
Me serrent la gorge
Chaque seconde me tue
Sait-on où tu loges
Quand reviendras-tu
Diable, ces questions sont pointues

Quand d'autres rencontres
Dérèglent ma montre
Alors je connais le repos
Mais à chaque fois
Que j'ai vent de toi
Je cavale après mon chapeau

Et les tours d'horloge
Me serrent la gorge
Chaque seconde me tue
Sait-on où tu loges
Quand reviendras-tu
Comme ces questions sont pointues
Comme ces questions sont pointues


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