Françoise Hardy
C'EST À L'AMOUR AUQUEL JE PENSE

1962


Lorsque sa bouche, à mon oreille, vient murmurer
Milles mots tendres, milles merveilles, milles secrets
C'est à l'amour auquel je pense
Et que j'espère, et que j'attends

Lorsque ses lèvres, sur les miennes, viennent se poser
Et qu'il me tient, entre ses bras, très fort serrée
C'est à l'amour auquel je pense
Et que j'espère, et que j'attends

L'amour que j'appelle en silence, à cet instant
Un jour il vous jure "Je t'aime", mais déjà, le lendemain
Il n'est plus le même
Je ne suis plus rien

Lorsque ses yeux, au fond des miens, viennent plonger
Et que mes cheveux, par sa main, sont caressés
C'est à l'amour auquel je pense
Et que j'espère, et que j'attends

L'amour que j'appelle en silence, à cet instant
Un jour il vous jure "Je t'aime", mais déjà, le lendemain
Il n'est plus le même
Je ne suis plus rien

Et lorsque, pour une autre fille, un beau matin
Il m'a quitté, laissé seule avec mon chagrin
C'est à l'amour auquel je songe
Je me demande à ce moment
S'il n'existe que dans les songes
Où bien, vraiment.


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