IAM
ELVIS

P. Fragione - G. Mussard - IAM


VERSION CRUELLE

On offre un trip gratis
Sous le sol, allongé avec une couronne de lys
Sans supplice, l'apothéose est à Memphis
Sur notre liste au regret de te dire tu seras Elvis.

Chill, le patron du crime
Dans la terminologie des meurtriers de la rime,
1000 combinaisons des lettres de l'alphabet
Dans ma bouche comme des balles dans le pistolet
Du rimeur d'élite, au style divin,
Les foules agitent, micro dans la main.
MC non merci, un poète oui.
Épanoui Khéops envoie la mélodie
Car overlord Akhénaton, le sombre styleur
Du phonographe, une gaffe et c'est un malheur.
Pour les SS nazis c'est le stress, j'ai un réflexe
Et dit yes, sort mon acier et je presse.
Dégage mon fils, j'en ai 6 pour les racistes
Une seconde de plus ici t'y es Elvis.
Pense à tes chances et danse pour la France
Sucker t'y es dans ma mire alors appelle une ambulance.
A.K.H.E.N.A.T.O.N. le D.O.N.
Membre de la MOB, qu'on ne prend pas pour un C.O.N.
Enseigne versatilité, la musicalité
Avec de l'habileté, à éliminer
Les MC qui desservent le mal, s'installent, s'étalent
Signal normal du grand néant verbal
Enfin gravé dessus leurs pierres tombales
"Chill a mis un terme à nos carrières musicales"
Tu demeures dans nos mémoires
Tu es Elvis, tu es d'histoire,
Et tel un bibelot que l'on achète avant de partir
Je te ramène à la maison comme un souvenir.
Débloque, descend le froc, on se moque
Commence à courir, prie pour ne pas mourir
Car yoe, je suis no joke c'est un fait reconnu.
Pointu sera le fer que tu prends dans le cul
Avant le peace I'm out of here je m'allume un davidoff
Bye Bye, See you later my brother Saye-n-off.
Rappelle-toi ici les balles crissent.
Un âne comme toi ira rejoindre ce putain de crétin d'Elvis.
Tu seras Elvis.

1975 les gangs pullulent,
Semant la terreur dès qu'apparaît la lune.
En 91 sévissent les retardataires.
IAM déclare la guerre afin d'y mettre un terme.
Car je suis l'overlord Shurik'n Aka Chang-ti,
Symbolisé par le trésor du Kylin
Auquel tu n'accéderas jamais
Aussi longtemps que tu te complairas dans les méfaits
Que tu commets chaque jour que le soleil éclaire.
Tu t'identifies à Gengis Khan accompagné de ses pairs,
L'ancêtre des dictateurs des steppes de Mongolie.
Un jour tu connaîtras la même fin que lui.
En vérité on ne peut attendre aucun respect
De la part des gens que l'on aime agresser
Mais y'a une chose que je te rappelle,
C'est que le respect des autres commence par celui
Qu'on a pour soi-même.
Tu penses forcer l'admiration des gens
Quand tu arpentes les rues suivi de ton clan?
Mais tout ça n'est que souvenirs, penses-y donc à l'avenir
Ou tu risques de finir aux côtés d'un perfecto de cuir.
STOP! Plie sous le poids du maître en phonétique
Du rimeur ironique, du poète diabolique
Qui émet le souhait que vos âneries finissent
Avant que je te noie comme les cités d'Atlantis.
Ce n'est pas une belle fin mais c'est ô combien expéditif
Pour t'envoyer danser le twist aux côtés d'Elvis


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