Pierre Malar
SÉRÉNADE ARGENTINE

Paroles: Max François, musique: Pueca, 1948


Si vous passez par là
Ne lui dites pas
Combien mon coeur bat
Pour elle
Elle en aurait trop de joie
Dites-lui simplement
Que de temps en temps
Une âme en rêvant
L'appelle...
Elle en aura du tourment...
Dites-lui que celui qui l'aime
Ne vit que d'impossible espoir
Que ses pensées sont des poèmes
Qu'il lui chante tout bas le soir...
Dites-lui que la vie
Le jour et la nuit
N'est que nostalgie
Sans elle...
Elle en rira... mais tant pis
Il est dans mon village
Un coeur fragile et doux
Un coeur dont le visage
Rendrait le diable jaloux...
J'avais sa préférence
Pourtant je suis parti
Depuis lorsque j'y pense
J'ai des regrets infinis...

Si vous passez par là
Ne lui dites pas
Combien mon coeur bat
Pour elle
Elle en aurait trop de joie
Dites-lui simplement
Que de temps en temps
Mon âme en rêvant
L'appelle...
Elle en aura du tourment...
Mais si vous la croyez sincère
En voyant ses yeux se baisser
Dites-lui qu'en l'aimant j'espère
Lui faire oublier le passé...
Dites-lui qu'à mon tour
Depuis de longs jours
Je rêve d'amour
Pour elle...
Et que j'attends son retour
Dites-lui je vous en supplie
Dites-lui, tant pis, qui je suis...


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