Parallèles de Montségur
LES LOUPS


Le soir lorsque la nuit noire, vagabonde dans les sous bois
En traînant, dans son grand manteau, la légende des mille voix
Hurlements, signes des Rois, flottent alors semant l'effroi
Hurlements, cris d'autrefois, se répandent semant l'effroi, autour de moi

Symboles gravés dans la pierre, c'est ici, l'antre des loups
Âmes impures, réincarnation, les damnés craignent le jour
Chevaliers, morts au combat, loup solitaires couverts de boue
Chevaliers, morts pour la foi, loups solitaires deviennent fous, jour après jour

Les loups m'observent, s'emparent de mes rêves
Les loups m'appellent, et le jour se lève
Près de mon corps, ont laissé leur flamme
Au fond de mon âme, ont gravé leur drame

Amis, voici le soleil, il est temps de disparaître
En laissant dans cette clairière le souvenir de nos ancêtres
Hurlements, signes des Rois, flottent alors semant l'effroi
Hurlements, cris d'autrefois, se répandent semant l'effroi, autour de moi

Les loups m'observent, s'emparent de mes rêves
Les loups m'appellent, et le jour se lève
Près de mon corps, ont laissé leur flamme
Au fond de mon âme, ont gravé leur drame


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