Jean-Claude Pascal
AH! CE QU'ON S'AIMAIT


Ma chère, l'autre jour en passant dans la rue
Où jadis nous vivions au sixième sur la cour
J'ai vu chambre à louer et l'idée m'est venue
D'aller revoir un moment notre ancien nid d'amour
Ces jours lointains passés à vos genoux
Peut-être encore vous en souvenez-vous?

Ah! ce qu'on s'aimait, ce qu'on s'aimait tous les deux
Du mois de janvier jusqu'à la fin décembre
Nul ne saura ce qu'on a été heureux
Tout près du ciel dans notre petite chambre
Ah! ce qu'on s'aimait, ce qu'on s'aimait tous les deux
Dans la grande salle ou tu fus ma maîtresse
Mais qu'il est loin le rêve bleu de ma jeunesse

Tu vas rire de moi, j'ai reloué la chambrette
Je l'ai parée ainsi qu'elle était autrefois
Si tu veux revenir ta place est toute prête
Tout est comme jadis, il n'y manque que toi
Nos coeurs blessés se comprendront bien mieux
Et dans vingt ans lorsque nous serons vieux

Ah! ce qu'on s'aimera, ce qu'on s'aimera tous les deux
Tes cheveux gris te rendront plus jolie
Et puis vois-tu ce qui nous rendra heureux
C'est le souvenir des anciennes folies
Ah! ce qu'on s'aimera, ce qu'on s'aimera tous les deux
Nous remplacerons l'amour par la tendresse
Et nous revivrons des rêves bleus de ma jeunesse

Ah! ce qu'on s'aimera, ce qu'on s'aimera tous les deux
Tes cheveux gris te rendront plus jolie
Et puis vois-tu ce qui nous rendra heureux
C'est le souvenir des anciennes folies
Ah! ce qu'on s'aimera, ce qu'on s'aimera tous les deux
Nous remplacerons l'amour par la tendresse
Et nous revivrons des rêves bleus de ma jeunesse


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