Henri Salvador
QUE SI QUE NO
Philippe Gérard - Eddy Marnay - R. Vives, 1949


Que si, que si
Que no, que no
Depuis qu'il était au berceau on l'appelais Que si, que no
Que no, que no
Que si, que si
On ne pouvait jamais savoir avec lui
Que si, que si
Que no, que no
Il ne savait jamais dit-on si c'était oui, si c'était non
Que no, que no
Que si, que si
Il était le plus hésitant des indécis

En plein milieu des rues soudain il s'arrêtait
Se demandant de quel côté il devait traverser
Au restaurant quand on lui donnait le menu
Il ignorait s'il fallait commencer par le début
Que si, que si
Que no, que no

Toujours à l'heure à son boulot
Oui mais dans un autre bureau
Que si, que si
Que no, que no
C'était vraiment un rigolo
Que si, que no

Vous savez qu'une fois on lui à demandé
Alors comment tu t'appelles
Henri Salvador ou Henri Le cann
Eh bien, il a répondu: que si, que no
Eh!... pas de chance!

Que si, que si
Que no, que no
En amour il aurait pu faire un véritable Roméo
Que no, que no
Que si, que si
Mais il y avait trop de Juliette autour de lui
Que si, que si
Que no, que no
A lui tant de fois s'étaient présentés les partis les plus beaux
Que no, que no
Que si, que si
Il aurait pu se marier mais avec qui?

Quand à l'église le prêtre lui demandait
Voulez-vous oui ou non en justes noces convoler
Un grand murmure dans la foule s'élevait
Quand immanquablement Que si, que no lui répondais:
"Que si, que si que no, que no
Je n'en sais rien padre mio
Croyez-vous pas que c'est trop tôt?"
Que si, que si
Que no, que no
C'était vraiment un rigolo
Que si, que no

Quand il mourut, n'ayant pas su
A qui léguer ses écus
Il s'était fait seul héritier
C'était vraiment un rigolo
Que si, que no.
No?


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