Véronique Sanson
LE MAUDIT


Quelque part dans la ville
Tu marches
Sans pour autant savoir où tu vas.
Tu repenses à ta vie
Déjà
Tu comptes combien de gens tu as déjà trahi
Combien de gens à qui tu as déjà menti
Combien de gens à qui tu as déjà fait souffrir
Et du fond de ton remords
Tu l'aimes encore.

Tu es prisonnier de ton secret,
Mais ta douleur efface ta faute,
Mais ta douleur efface ta faute,
Mais ta douleur efface ta faute.

Tu es mal dans ta peau.
Tu pleures,
Sans pour autant être jamais consolé.
On rit derrière ton dos.
Laisse faire.
Tu te sens seul dans celle ville de rien.
On rit derrière ton dos.
Mais au fond, qu'est-ce que ça peut faire?
Toi tu souris à tout le monde,
Tu souris à tout le monde.

Tu es prisonnier de ton secret,
Mais ta douleur efface ta faute,
Mais ta douleur efface ta faute,
Mais ta douleur efface ta faute.

Pauvre maudit.
Comme ta vie doit être une comédie.
Pauvre maudit.
Mais comme ta vie doit être une longue nuit
Pauvre maudit.

Quelque chose dans ta vie s'en va
Dont tu ne sais plus réellement quoi penser.
Tu n'as plus l'étincelle du génie
Tu n'as plus l'étincelle de la vie
Tu es mal dans ta peau.
Ce soir
Soudain tu n'aimes plus ton image,
Même si du fond de ta honte
Tu souris à tout le monde.

Tu es prisonnier de ton secret,
Mais ta douleur efface ta faute,
Mais ta douleur efface ta faute,
Mais ta douleur efface ta faute.

Pauvre maudit.
Comme ta vie doit être une comédie.
Pauvre maudit.
Mais comme ta vie doit être une longue, longue nuit
Pauvre maudit.

Mais ta douleur efface ta faute,
Mais ta douleur efface ta faute,
Mais ta douleur efface ta faute,
Mais ta douleur efface ta faute,
Mais ta douleur efface ta faute,
Mais ta douleur efface ta faute,
Mais ta douleur efface ta faute,
Mais ta douleur efface ta faute,
Mais ta douleur... efface... ta faute.


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