Mort Shuman
L'ACCORDÉON NAUFRAGEUR
Paroles: Etienne Roda-Gil, musique: Mort Shuman


Sur son bateau-école, l'enfant du marinier
A quitté les péniches pour un gros cuirassé
A quitté les canaux, les écluses, les cours d'eau
Pour les mers agitées où le sel creuse sa peau
Pour les mers agitées où le sel creuse sa peau

Mais l'accordéon, ce vieux naufrageur
Promène en douceur son souffle au coeur
Mais l'accordéon, ce vieux naufrageur
Promène en chansons son souffle au coeur

Pour voir des mers nouvelles, pour voir le monde entier
Pour voir les demoiselles dont parlent les officiers
Pour voir les grands hôtels, ou du moins leurs entrées,
Pour voir des mers si belles qu'on croirait les rêver
Pour voir des mers si belles qu'on croirait les rêver

Mais l'accordéon, ce vieux naufrageur
Promène en douceur son souffle au coeur
Mais l'accordéon, ce vieux naufrageur
Promène en chansons son souffle au coeur

Sur les mers de l'Asie, ses désirs insoumis
Ont des couleurs d'opium et de Shanghai Lady
Mais tout près des machines, quand il s'endort la nuit
Il rêve de péniches et de sa Picardie
Il rêve de péniches et de sa Picardie

Mais l'accordéon, ce vieux naufrageur
Promène en douceur son souffle au coeur
Mais l'accordéon, ce vieux naufrageur
Promène en chansons son souffle au coeur


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