Alain Souchon
FAUST
1985


Comme la veilleuse laissait tout voir,
La nuit, le petit dormeur
S'en allait tout seul dans le noir.
Avoir peur.

Il aimait pas les gugusses
Qui faisaient rire les imbéciles,
Vomissait dans l'autobus
De la bile.

Il attendait dans des églises
Quelque chose de doux,
Des baisers, des choses exquises
Sur sa joue.

Sur un piano électrique,
Si tu l'oses,
On peut faire de la musique,
De ces choses.

REFRAIN:
Allez, chante fort
Ton chagrin sonore
Jusqu'à ce que ton coeur devienne un bloc d'or.
Allez chante fort.
Mets le dedans dehors.
Chante encore jusqu'à ce que t'es mort.

Il a volé autour du monde sur des airs,
Racontant content ses contes populaires.
Une image, il est devenu, Messieurs, Dames,
Mais les images, c'est connu, n'ont pas d'âme.

REFRAIN

Une image, il est devenu,
Mais les images, c'est connu,
N'ont pas d'âme
N'ont pas d'âme


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