Alain Souchon
LE GALANT NIAIS


Après ma journée faite
M'en allant promener
Sur mon chemin je rencontre
Une fille qui chantait

C'est un temps bien plaisant
Que de vivre sans amant
C'est un temps bien plaisant
Que de vivre sans amant

La prends par sa main blanche
Dans le bois l'emmener
Quand elle fut dans le bois
Elle s'est mise à pleurer

La la la la la la la la...
La la la la la la la la...

Ah! Qu'avez-vous la belle
Qu'avez-vous à pleurer
Je pleure que je suis jeune
Pour venir vous accompagner

Si vous êtes trop jeune
Nous vous laisserons aller
Quand elle fut hors du bois
Elle s'est mise à chanter

C'est un temps bien plaisant
Que de vivre sans amant
C'est un temps bien plaisant
Que de vivre sans amant

Ah! Qu'avez-vous la belle
Qu'avez-vous à chanter
Je chante à ce lourdaud
Qui m'a laissé filer

Retournons-y la belle
Cent écus vous aurez
Ni pour cent ni pour mille
Jamais vous ne m'y aurez

Quand on tient les fillettes
Il faut les embrasser
Quand tu tiens l'alouette
Il te faut la plumer

Quand on tient les fillettes
Il faut les embrasser
Quand tu tiens l'alouette
Il te faut la plumer

Quand on tient les fillettes
Il faut les embrasser
Quand tu tiens l'alouette
Il te faut la plumer


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