Claire Syril
VIENS, ON SERA BIEN
C. Syril


Perdus un peu plus chaque jour
Dans le désordre de la vie
On se recherche et on s'oublie
On refait sans cesse des tours

Perdus nos coeurs, nos amours
Dans le tourbillon des passions
En rejetant les traditions
On ne se fait même plus la cour

Viens, on sera bien
Dans la maison des trêves
Viens, on sera loin
On a besoin de rêve
On se rebâtira
Une vie d'autrefois
Viens, on sera bien
Dans la maison des trêves
Viens, on sera loin
On a besoin de rêve
On se rebâtira
Une vie d'autrefois

À vouloir vivre sans la vie
En se protégeant de pilule
On prend en vain tant de recul
Pour monnayer des garanties

On a besoin de temps en temps
De se faire un ou deux enfants
Pour assurer la survivance
De nos idées, nos espérances

Viens, on sera bien
Dans la maison des trêves
Viens, on sera loin
On a besoin de rêve
On se rebâtira
Une vie d'autrefois
Viens, on sera bien
Dans la maison des trêves
Viens, on sera loin
On a besoin de rêve
On se rebâtira
Une vie d'autrefois

On tente de se retrouver
Dans le miracle des fumées
En appréciant la volupté
On oublie la réalité

On a besoin d'un grand jardin
Pour s'épurer dès le matin
Entendre le chant d'un oiseau
Et retrouver ce qui est beau

Viens, on sera bien
Dans la maison des trêves
Viens, on sera loin
On a besoin de rêve
On se rebâtira
Une vie d'autrefois
Viens, on sera bien
Dans la maison des trêves
Viens, on sera loin
On a besoin de rêve
On se rebâtira
Une vie d'autrefois


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