Diane Tell
MIAMI
D. Tell


Chaque nuit la mer exécute
Sous l'éclairage blanc des grands hôtels
Le concerto impromptu
Et en un seul mouvement perpétuel
Devant un auditoire rendu sourd
Blazé par l'habitude
De ces allers-retours
En très haute altitude

Miami tu me séduit malgré tout
Et m'attires ici comme une oie
Miami on est mort de rire à Miami

Au solo de raie électrique
On perd toujours le thon
Qui déteste ce genre de musique
Et part en fugue jusqu'au fond

Ici aux îles ou au Mexique
Ils installent tout leur attirail de plage
Entre le trafic et l'Atlantique
Et dorment le soleil en plein visage
Par mauvais temps ils iront au bistro
Boire des cocktails au rhum
Et lait de nuit de coco
En jouant au backgammon

Miami tu me séduit malgré tout
Et m'attires ici comme une oie
Miami on est mort de rire à Miami

Miami tu me séduit malgré tout
Et m'attires ici comme une oie
Miami on est mort de rire à Miami
Miamiami
Miamiami


À la page des textes de Diane Tell
À la page des textes