Loin vers l'infini s'étendent
Des grands prés marécageux
Pas un seul oiseau ne chante
Dans les arbres secs et creux
Ô terre de détresse
Où nous devons sans cesse
Piocher
Dans ce camp morne et sauvage
Entouré de murs de fer
Il nous semble vivre en cage
Au milieu d'un grand désert
Ô terre de détresse
Où nous devons sans cesse
Piocher
Bruit des pas et bruit des armes
Sentinelles jour et nuit
Et du sang, des cris, des larmes
La mort pour celui qui fuit
Ô terre de détresse
Où nous devons sans cesse
Piocher
Mais un jour dans notre vie
Le printemps refleurira
Libre enfin ô ma patrie
Je dirai "tu es à moi"
Ô terre enfin libre
Où nous pourrons revivre
D'aimer