Mathé Altéry
RÊVE DE VALSE, RÊVE D'UN JOUR Paroles: Félix Dörmann, Léopold Jacobson, adapt: Léon Xanrof, Jules Chancel, musique: Oscar Strauss, 1910
Oui, c'est une valse de Vienne
Une valse au rythme berceur
Dont la langueur magicienne
Vous pénètre de sa douceur
C'est la valse toujours pareille
Et jamais la même pourtant
Comme l'amour qui se réveille
Toujours semblable et différent
Elle est tantôt douce et joyeuse
Tantôt vibrante de désir
Ardente et capricieuse!
Triste au fond comme le plaisir!
Viens vers la valse qui m'attire,
Je veux écouter sa chanson!
Je veux voir de près un sourire
Éprouver peut-être un frisson
Demain, c'est l'affreux mariage
Demain la tristesse et l'ennui
Demain j'essaierai d'être sage
Je veux être jeune aujourd'hui!
L'aventure est des plus scabreuses
Mais je veux encore une fois
O filles mélodieuses
Vous écouter comme autrefois!
REFRAIN
Rêve de valse, rêve d'un jour!
Valse de rêve, valse d'amour!
Le vent la mêle
Au soir exquis
Son rythme m'appelle
Et j'obéis!
Elle dit: garde ta liberté,
Là-bas, regarde
C'est la gaieté!
Crois-moi, résiste
Au doux printemps
L'hymen est triste
Et j'ai vingt ans!
Valse divine
Ton titre est court,
Il se devine
Et c'est l'amour!