Mathé Altéry
ROSES DE PICARDIE Paroles: Pierre D'Armor, musique: Haydn Wood, 1918
De ses grands yeux de saphir clair
Aux reflets changeants de la mer,
Collinette regarde la route,
Va rêvant, tressaille, écoute.
Car au loin, dans le silence,
Monte un chant enivrant toujours;
Tremblante, elle est sans défense
Devant ce premier chant d'amour:
REFRAIN:
Des roses s'ouvrent en Picardie,
Essaimant leurs arômes si doux
Dès que revient l'Avril attiédi,
Il n'en est de pareille à vous!
Nos chemins pourront être un jour écartés
Et les roses perdront leurs couleurs,
L'une, au moins gardera pour moi sa beauté,
C'est la fleur que j'enferme en mon coeur!
A jamais sur l'aile du temps,
Depuis lors ont fui les ans...
Mais il lit dans se yeux la tendresse,
Ses mains n'ont que des caresses;
Collinette encore voit la route
Qui les a rapprochés un jour,
Quand monta vers son coeur en déroute
Cette ultime chanson d'amour: