Elle s'égare peut-être bien malgré elle
Cherchant l'azur au mois de mai
Elle sourit pour déjouer la mélancolie
N‘ayant que le chant de l'hirondelle
Je reste pour elle
Je reste pour elle
Aujourd'hui encore, chemins parallèles
Sa profondeur m'a étonné
Quand on s'y mire
Mille coquillages au sourire vermeil
Guettent le naïf de celui qui s'y prend
Au doux moment de léthargie
Le muscle aux confins des filets troués
Et sa chaleur me réclame
D'abord mon corps et puis mon âme
Sur ma tour, presque despotique
Et puis après
J'ai bien appris sa mélodie
Je suis condamné a sa musique
Et sans regret
Car il est possible que désormais
J'y navigue un jour à jamais
Et on s'égare
Elle s'égare
Mais tant pis moi je l'aime
Cette source si sournoise
Cette source criminelle