Né à Montréal d'une famille normale
Élevé dans le noir entre la TV et le purgatoire
Sorti de l'école remplie de symboles et de bonnes manières
Perdu dans ses rêves pendant tant d'années
À pas pouvoir les dires à se les raconter avant de s'endormir
Lancé en amour pogné dans le détour quand on découvre un jour
Que ce qu'on avait voulu était moins beau en dedans qu'autour
Ayez pitié de l'homme qui a peur
Prenez-lui la main quand il pleure
Amenez-le doucement danser jusqu'au petit matin
Donnez-lui le goût de croire que tout va bien
Cacher dans les bars où la nuit vient tard
Et où le jour se perd à trouver des remèdes pour le mal de mer
Les lendemains de veille aussi vides et creux que le fond des bouteilles
Connu ses amis dans un bal masqué
En beaux habits de soirée à pas vouloir se dire si on était déguisé
Endormi debout entre le sommeil et l'université
Sur des débuts de phrase et des idées de tout changer
Ayez pitié de l'homme qui a peur
Prenez-lui la main quand il pleure
Amenez-le doucement danser jusqu'au petit matin
Donnez-lui le goût de croire que tout va bien
Ayez pitié de l'homme qui a peur
Prenez-lui la main quand il pleure
Amenez-le doucement danser jusqu'au petit matin
Donnez-lui le goût de croire que tout va bien
Penché sur sa vie comme sur un cahier
À composer des rimes pour ses vieux péchés au lieu d'en inventer
Perché sur sa ville un oiseau fébrile avant de s'envoler
Assis sur le bord de votre grand lit vous l'écoutez parler
C'est fou tout ce qu'on peut dire quand on à juste une nuit
Votre main est douce votre main se glisse dans la main de l'homme
Et votre sourire lui dit de rester jusqu'à demain
Ayez pitié de l'homme qui a peur
Prenez-lui la main quand il pleure
Amenez-le doucement danser jusqu'au petit matin
Donnez-lui le goût de croire que tout va bien
Amenez-le doucement danser jusqu'à demain matin
Donnez-lui le goût de croire que tout va