Dan Bigras
LE RENDEZ-VOUS G. Vigneault - C. Léveillée - Poème C. Desrochers
Savez-vous un peu, quand partant ainsi
Sans moi loin de moi vers une autre vie
La mienne inutile cherche sa raison
Que la vie est courte, que l'amour est long
Garderez-vous parmi vos souvenirs
Ce rendez-vous où je n'ai pu venir
Jamais, jamais, vous ne saurez jamais
Si ce n'était qu'un jeu ou si je vous aimais
Les rendez-vous que l'on cesse d'attendre
Existent-ils dans quelque autre univers
Où vont aussi les mots qu'on a pas pris le temps d'entendre
Et l'amour inconnu que nul n'a découvert
Quand on court après la fortune, on risque de perdre l'amour
J'ai payé des mes clairs de lune, de vouloir allonger les jours
Augmenter le chiffre d'affaires, pour gagner quoi, quelques billets
Qui ne pourront jamais refaire, le hasard que je gaspillais
En tenant vos mains, prêt de mon visage
Nous avions parler d'aller en voyage
Je suis toujours là, vous m'avez quitter
Je pense sans cesse, a vous oubliez
Garderez-vous parmi vos souvenirs
Ce rendez-vous où je n'ai pu venir
Jamais, jamais vous ne saurez jamais
Si ce n'était qu'un jeu ou si je vous aimais
Les rendez-vous que l'on cesse d'attendre
Existent-ils dans quelque autre univers
Où vont aussi les mots qu'on n'a pas pris le temps d'entendre
Et l'amour inconnu que nul n'a découvert
Nos parts faisaient sauter la banque, c'était une question de temps
Mais un rendez-vous que l'on manque, est mille fois plus important
Même quand c'est une inconnue, qui fait les cent pas quelque part
Car je sais vous êtes venu, mais je suis arrivé trop tard
C'est bientôt septembre, le temps des morts en vous
Si au moins le temps pouvait m'être doux
Si les jours d'hiver vous sont tristes et froids
Venez les réchauffer, revenez vers moi
Reviendrez-vous par un soir de printemps
Au rendez-vous quelque part dans le temps
Ce rendez-vous que nous avons perdu
Si vous voulez encore peut nous être rendu
Par ma chanson, ce soir, je vous le donne
Et désormais j'attendrai votre pas
Tout le long de mes jours
Puisque je sais mieux que personne
Que vous n'existez pas