Bourvil
NOUS N'IRONS PAS À CALCUTTA Paroles: Fernand Bonifay, musique: Jean Constantin, 1955
Nous n'irons pas à Calcutta
Calcule ta paye et tu verras
Que tu n'as pas assez pour ça
Car de Paris à Calcutta
Il faut beaucoup de pesetas
Nous serions allés à Taza
Si t'as de ça remarque on ira
Mais comme pour le moment t'en n'as pas
Nous n'irons pas plus à Taza
Que nous n'irons à Calcutta
J'aurais pourtant aimé flâner
Le long des rives ensoleillées
Et près de toi me reposer
À l'ombre des palétuviers
À l'ombre des palais, tu viens?
Peut-être irons-nous à Java
Je va tout de suite m'occuper de ça
Il ne faut pas s'en faire pour ça
Peut être bien qu'un jour viendra
Où l'on pourra s'offrir tout ça
J'aime les voyages au long cours
En attendant mon bel amour
Nous avons juste assez d'argent
Pour un aller-retour Nogent
Nous n'irons pas à Calcutta
Calcule ta paye et tu verras
Que tu n'as pas assez pour ça
Car de Paris à Calcutta
Il faut beaucoup de pesetas
J'aurais pourtant aimé flâner
Le long des rives ensoleillées
Et près de toi me reposer
À l'ombre des palétuviers
Peut-être irons-nous à Casa
Casanova, Casa me va
Nous passerions par Nouméa
Mais entre nous mea culpa
Je crois que nous resterons là
Nous n'irons pas à Calcutta
Ni à Java, ni à Taza
Nous n'irons pas à Nouméa
Eh bien tant pis n'y pensons pas
Viens je t'emmène au cinéma