Georges Brassens
LES CASSEUSES



Tant qu'elle a besoin du matou,
Ma chatte est tendre comme tout,
Quand elle est comblée, aussitôt
Elle griffe, elle mord, elle fait le gros dos.

REFRAIN:
Quand vous ne nous les caressez
Pas, chéries, vous nous les cassez.
Oubliez-les, si faire se peut,
Qu'elles se reposent.
Quand vous nous les dorlotez pas,
Vous nous les passez à tabac
Oubliez-les, si faire se peut,
Qu'elles se reposent un peu,
Qu'elles se reposent.

Énamourée, ma femme est douce,
Mes amis vous le diront tous.
Après l'étreinte, en moins de deux
Elle redevient un bâton merdeux.

REFRAIN

Dans l'alcôve, on est bien reçus
Par la voisine du dessus.
Une fois son désir assouvi,
Ingrate, elle nous les crucifie.

REFRAIN

Quand elle passe en revue les zouaves
Ma soeur est câline et suave.
Dès que s'achève l'examen,
Gare à qui tombe sous sa main.

REFRAIN

Si tout le monde en ma maison
Reste au lit plus que de raison,
C'est pas qu'on soit lubriques, c'est qu'il
Y a guère que là qu'on est tranquilles.

REFRAIN


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