Louis Capart
IL FAUDRA QUE JE ME SOUVIENNE



Il faudra que je me souvienne
Des longs jours, des longues semaines
Et si le temps ne compte plus
Même les années perdues
Il faudra que je me souvienne
De cette vie qui fut la mienne
Jusqu'au jour où tu as changé
Le noir en couleur d'été

J'étais la barque sans voile
Ancrée dans l'herbe d'un pré
J'avais perdu mon étoile
Dans mes vagues de rosée
Sur des chemins d'infortune
Le bonheur s'est arrêté
Je garde en moi la rancune
Pour ceux qui m'ont blessé

Il faudra que je me souvienne
De mes ennuis et de mes peines
Si la douleur ne compte plus
Les espérances déçues
Il faudra que je me souvienne
Quel était le poids de mes chaînes
Jusqu'au jour où tu as changé
Le vide en un monde entier

J'étais la barque sans voile
Ancrée dans l'herbe d'un pré
J'avais perdu mon étoile
Dans mes vagues de rosée
Sur des chemins d'infortune
Le bonheur s'est arrêté
Je garde en moi la rancune
Pour ceux qui m'ont blessé

Dans la tourmente qui m'entraîne
Il faudra que je te comprenne
Et la crainte du temps perdu
Demain aura disparu
Dans chaque jour de la semaine
Loin des ennuis et de nos peines
Notre amour est venu changer
La pluie d'hiver en été

J'étais la barque sans voile
Ancrée dans l'herbe d'un pré
J'avais perdu mon étoile
Dans mes vagues de rosée
Sur des chemins d'infortune
Le bonheur s'est arrêté
Je garde en moi la rancune
Pour ceux qui m'ont blessé


À la page des textes de Louis Capart
À la page des textes