Stéphan Charett
À L'ABRI DES SAISONS



Une matinée en noir et blanc
Sur le plancher désarmant
Sollicité de jeux d'enfants, torturé de faux sentiments
Il ne sont pas si charmants
Dans leurs costumes sans couleurs
Même pas assez méchants pour nourrir mes peurs

Souvent je me reconnais dans leurs vies d'illusions
Je me vois disparaître à l'abri des saisons où j'ai froid
Même parfois je me reconnais dans leurs tristes descriptions
Je voudrais les faire taire avant de perdre la raison

Une fin de soirée en noir et blanc, au creux des bras du divan
Submergé de guerre et de sang prisonnier de l'image qui ment
Venez surtout pas me raconter vos jolis contes de fée
Et encore moins me faire croire que c'est la vérité

Souvent je me reconnais dans leurs vies d'illusions
Je me vois disparaître à l'abri des saisons où j'ai froid
Même parfois je me reconnais dans leurs tristes descriptions
Je voudrais les faire taire avant de perdre la raison

Deviendront-il la source d'un chagrin que je retiens
Freineront-il la course, que prend le mal sur le bien

Souvent je me reconnais dans leurs vies d'illusions
Je me vois disparaître à l'abri des saisons où j'ai froid
Même parfois je me reconnais dans leurs tristes descriptions
Je voudrais les faire taire avant de perdre la raison

Souvent je me reconnais dans leurs vies d'illusions
Je me vois disparaître à l'abri des saisons où j'ai froid
Même parfois je me reconnais dans leurs tristes descriptions
Je voudrais les faire taire avant de perdre la raison


À la page des textes de Stéphan Charett
À la page des textes