Accompagné d'un parapluie, un homme faisait son chemin
Il observait le monde entier du haut de ses trois pieds
Vous me direz qu'il était eh bien vous vous tromper
Car tout le monde raconte qu'il est le plus grand des vauriens
Il a vendu son âme au diable pour deux ou trois dollars
Il m'a donné des grains de sable, disant que c'était du poivre
Même si vous croyez un jour m'avoir vu
Je ne suis pour vous qu'un inconnu
Et même si j'ai le visage tout tordu
Faudrait pas croire qu'on m'a cogné dessus
N'ayant sur lui qu'une poche de jute un homme se gelait les mains
Il avançait parmi les gens, demandant la charité
Vous me direz qu'il était pauvre, eh bien vous vous trompez
On n'a pas tout besoin d'avoir de l'argent plein les mains
Il m'a raconté son histoire comme dans un vieux grimoire
Et c'est alors que j'ai compris qu'il était riche d'espoir
Même si vous croyez un jour m'avoir vu
Je ne suis pour vous qu'un inconnu
Et même si j'ai le visage tout tordu
Faudrait pas croire qu'on m'a cogné dessus
Même si vous croyez un jour m'avoir vu
Je ne suis pour vous qu'un inconnu
Et même si j'ai le visage tout tordu
Faudrait pas croire qu'on m'a cogné dessus
Même si vous croyez un jour m'avoir vu
Je ne suis pour vous qu'un inconnu
Et même si j'ai le visage tout tordu
Faudrait pas croire qu'on m'a cogné dessus