Georges Chelon
GRAND, GRAND...



Couchés dans des draps bleus
Y'a des étoiles qui dorment
Des supernovas, des balèzes, des énormes
Et des toutes petites, des naines, des pulsars
Et les fameux trous noirs.

Il y a les comètes à la chevelure blonde
De grandes voyageuses, vieilles comme le monde
Que l'on accueille comme si c'était des stars
Quand elles passent nous voir.

Grand, grand, oh, c'est si grand
Que le temps perd du temps
Grand, grand, oh, c'est si grand
Que derrière et loin devant.

Abracadabra, y'a quinze milliards d'années
Big-bang, tout a commencé
L'univers venait au monde, en quelques secondes
Et depuis, il n'arrête pas de grandir
On se demande bien ce qu'il va devenir
Finira, finira pas
Que sera, sera

Grand, grand, oh, c'est si grand
Que le temps perd son temps
Grand, grand, oh, c'est si grand
Que derrière et loin devant.

Il y a quelque part sur une autre planète
Un garçon comme toi qui rêve de conquête
De gentils hommes verts et de méchants trous noirs
Quand arrive le soir.
A toi de trouver la porte, la fenêtre
Qui va t'ouvrir le ciel d'un seul coup de baguette
Un raccourci créé dans l'espace et le temps
Un super toboggan

Grand, grand, oh, c'est si grand
Que le temps perd du temps
Grand, grand, oh, c'est si grand
Que tu peux te voir dedans


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