Julien Clerc
BALLADE POUR UN FOU

Paroles: Horacio Ferrer - Étienne Roda-Gil - Astor Piazzola, musique: Julien Clerc


Tu vois, je suis planté, planté, planté,
Au milieu du désert,
Dont mes rêves sont faits
Des enfants astronautes gonflent mon coeur
Pour le voir s'envoler au milieu des splendeurs.

Tu vois, je suis planté, planté, planté,
Au coeur de Buenos Aires, la ville aux yeux fardés
Au fond de cet estuaire, où viennent les pétroliers
Donner à la rivière, un long baiser salé.

Loco, Loco, Loco
C'est le nom qu'ils me donnent
Et qui veut dire fou.
Et dans ce monde
Où tous les hommes se croient debout
Je suis le seul à me vanter
De me traîner à tes genoux.
Loco, Loco, Loco
C'est le nom qu'ils me donnent
Et qui veut dire fou.
Et dans ce monde
Où tous les hommes se croient debout
Je suis le seul à me vanter
De me traîner à tes genoux.

Tu vois, je suis planté, planté, planté
Dans un ciel de réglisse, j'ai jeté des dragées
C'est la croix du sud que je viens de semer
Et qui du fond du ciel étoile ton sommeil

Tu vois, je suis planté, planté, planté.
Le souffle du bandonéon, avale mes poignets
Les cils des feux rouges clignotent sans arrêt
Pour me faire chanter, me taire ou bien voler

Loco, Loco, Loco
C'est le nom qu'ils me donnent
Et qui veut dire fou.
Et dans ce monde
Où tous les hommes se croient debout
Je suis le seul à me vanter
De me traîner à tes genoux.
Loco, Loco, Loco
C'est le nom qu'ils me donnent
Et qui veut dire fou.
Et dans ce monde
Où tous les hommes se croient debout
Je suis le seul à me vanter
De me traîner à tes genoux.

Tu vois, je suis planté, planté, planté...


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