Lucienne Delyle
LES QUAIS DE LA SEINE
Paroles: J. Dréjac, musique: A. Lodge, 1949
J'ai rencontré
Dans mes voyages
Des paysages
Sensationnels
J'ai regardé
Couler le Tage
J'ai vu Carthage
Sous le soleil
Il y avait
Trop de lumière
Et je préfère,
Oui mes amis
La douce fraîcheur de clairière
De notre Île Saint-Louis
J'adore les quais de la Seine
La mine sereine
Des petites marchands
Le calme du vieux bouquiniste
Dressant une liste
D'invendus charmants
Par là dans le soir se promène
L'ombre de Verlaine
Poussée par le chant
Des violons qui la pénètrent
Et qui font connaître
L'automne aux passants
Comme un ruban qui se déroule
Le fleuve coule et puis s'en va
Le regardant seule et tranquille
Boudant la ville
Je reste là
Improvisant
Mon coeur bohème
Chante un poème
Reconnaissant
Le vieux clochard tirant sa flemme
Lui bien sûr me comprend
J'adore les quais de la Seine
La mine sereine
Des petites marchands
Le calme du vieux bouquiniste
Dressant une liste
D'invendus charmants
Par là dans le soir se promène
L'ombre de Verlaine
Poussée par le chant
Des violons qui la pénètrent
Et qui font connaître
L'automne aux passants.
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