L'allumette...
Le jour où je t'ai vue
C'était un soir à la tribu
Tu tiens bon le buffet
Pour la kermesse du curé
J'arrive avec Bébert
Pour éclater deux bières
Et quand je t'ai vue
Mon coeur y battait plus
C'est pour ça, j'ai composé pour toi
Ce chanson de notre amour naissant
L'allumette, qui déclencha la flamme
C'est toi, c'est toi mon amour
L'eau qui bout et qui cuisait l'igname
C'est toi, c'est toi mon amour
Le tabou qui protégeait la case
C'est toi, c'est toi mon amour
Et le pauvre couillon
Qui est fin pété tous les jours
C'est moi, c'est moi mon amour
Ça n'a pas traîné trois mois
Après on était mariés
Tu connais ce jour-là
On a claqué un bon bougnat
Oui mais y'avait Robert
Alphonse, moi et Bébert
Et deux heures après
On était tous bourrés
Quand j'ai trouvé toi à la maison
Tu plantais un sikoll dans les dents
REFRAIN
Et le pauvre couillon
Qui peut plus manger tous les jours
C'est moi, c'est moi mon amour
Un jour que je rentrais
Après mon travail aux TP
Natacha je trouvais toi
Au bord de mer avec Boula
Aouhh, je vois plus clair
Tellement je suis colère
Et j'ai envoyé vous deux
Au dispensaire
Aujourd'hui, je suis dans la prison
Et je pleure en chantant le chanson
Le cyclone qui éteignait la flamme
C'est moi, c'est moi mon amour
Le cochon qui a bouffé l'igname
C'est moi, c'est moi mon amour
L'allumette qui a fait brûler la case
C'est moi, c'est moi mon amour
Et la fille divorcée
Qui me fait au con tous les jours
C'est toi, c'est toi mon amour