ÉVANGÉLINE
Paroles: André-Thaddée Bourque, 1910


Je l'avais cru ce rêve du jeune âge
Qui souriant, m'annonçait le bonheur
Et confiante en cet heureux présage
Mes jeunes ans s'écoulaient sans douleur.
Il est si doux, au printemps de la vie
D'aimer d'amour les amis de son coeur
De vivre heureux au sein de la patrie
Loin du danger, à l'abri du malheur
Loin du danger, à l'abri du malheur

REFRAIN:
Évangéline, Évangéline
Tout chante ici, Ton noble nom
Dans le vallon, Sur la colline
L'écho répète et nous répond,
Évangéline, Évangéline

Qu'ils étaient beaux, ces jours de notre enfance
Cher Gabriel, au pays de Grand-Pré
Car là régnaient la paix et l'innocence
Le tendre amour et la franche gaieté.
Qu'ils étaient doux, le soir sous la charmille,
Les entretiens du village assemblé,
Comme on s'aimait, quelle aimable famille
On y formait sous ce ciel adoré
On y formait sous ce ciel adoré

Hélas! depuis, sur la terre étrangère
J'erre toujours en proie à la douleur
Car le destin dans sa sombre colère
M'a tout ravi, mes amis, mon bonheur
Je ne vois plus l'ami de mon enfance
A qui j'avais juré mon tendre amour
Mais dans mon coeur je garde l'espérance
De le revoir dans un meilleur séjour
De le revoir dans un meilleur séjour


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