LA FILLETTE PERDUE
Paroles et musique: L. Bénech, E. Dumont, 1911


Ma maîtresse un jour mit au monde,
Une jolie fillette blonde,
Puis elle mourut, alors j'eu peur
Que cette gosse là gêne mon bonheur.
Dans la vie faut pas de sentiment,
Débarrasse toi de cette enfant.
Et certain soir, malgré la bise,
Je la laissais devant une église.
La cloche se mit à sonner,
Comme un fou je me suis sauvé.

REFRAIN:
Elle a des yeux bleus comme l'azur,
Des cheveux blonds comme les blés mûrs,
De sa petite main si frêle, elle m'appelle.
Si jamais vous la rencontrez,
Dites lui de me pardonner,
Pour toujours j'ai perdu la tête,
En perdant ma fillette.

J'ai peur, ah non ça c'est trop bête,
Pour oublier faisons la fête,
Ici l'on danse, ici l'on boit,
Toi ma jolie, viens avec moi.
Garçon à boire, à boire encore!
Entendez-vous ces cris dehors?
Laissez-moi donc, il faut que je sorte,
Je sais bien moi qu'elle n'est pas morte.

Qui donc m'appelait dans la nuit?
Plus personne je suis maudit.

REFRAIN

Mais tout là bas, oui c'est bien elle,
Mon Dieu qu'elle est devenue belle!
C'est toi ma fille, viens dans mes bras,
On nous poursuit, ne crie pas comme ça.
Bonnes gens pourquoi me frapper,
Pardonnez si je me suis trompé,
Ah! Comme j'ai mal, ma tête bourdonne,
Écoutez les cloches qui sonnent.

C'est là-bas dans ce vieux clocher,
Ah! Ma fille je viens te chercher.

REFRAIN


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