Elsa
MERCUROCHROME

Paroles et musique: Jacques Duvall, Georges Lunghini, 1992


Je te dis pas
Que je t'avais prévenu
Mais chaque fois
Tes déconvenues
Tes peines de coeur, avoue
Que tu les cherches

T'y échappes
Jamais, dis-moi
L'amour frappe
Sans voir mais toi
Tu te jettes à tous les coups
Contre ses flèches

Maintenant tu voudrais que je te plaigne
Que je saigne parce que tu saignes
Si t'as personne pour te consoler
Allez je veux bien m'y coller

Comme le rouge du mercurochrome
Qu'on applique sur les hématomes
Le rouge de mes lèvres
Apaisera ta fièvre
Je te badigeonnerai comme un môme
Pauvre môme

Pleurnicheur
Ta garde malade
Elle a le coeur
En marmelade
Et son état est pire
Que le tien même

Si tu veux
Pas qu'elle y passe
Bouge un peu
Ta grande carcasse
T'as vu comme elle soupire
Dis-lui que tu l'aimes

Depuis le temps que j'attends que tu m'aperçoives
Tant pis va c'est pas grave
Si je faisais la grèves des infirmières
J'en souffrirai la première

Comme le rouge du mercurochrome
Qu'on applique sur les hématomes
Le rouge de mes lèvres
Apaisera ta fièvre
Je te badigeonnerai comme un môme
Pauvre môme

Comme le rouge du mercurochrome
Qu'on applique sur les hématomes
Le rouge de mes lèvres
Apaisera ta fièvre
Je te badigeonnerai comme un môme

Le rouge de mes lèvres
Apaisera ta fièvre
Je te badigeonnerai comme un môme
Pauvre môme


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