Près du ruisseau qui court
Tout abîmé d'amour
Que ma soif était cruelle
J'ai jeté ma colère
Tous mes trophées de guerre
Mes conquêtes d'infidèle
J'ai tant serré la vie
Qu'elle perdait tout mon sang
Tant trébuché de nuits
Comme un fauve affamé qui rugit aux quatre vents
Maintenant je ne sais pourquoi
Ni la peur ni le froid
Ne m'empêchent de sourire
Je veux prendre en mes mains
L'argile et le satin
Tes cheveux que je respire
Un soir d'été se penche
Dans le ciel amoureux
Les lilas la pervenche
Près des montagnes bleues où nous irons tous deux
Et je m'en vais le pas rebelle
Sur le chemin des coeurs volants
Je serai pour toi l'ami fidèle
Garde pour moi garde pour moi tes yeux d'enfant
Un soir d'été se penche
Dans le ciel amoureux
Le lilas la pervenche
Près des montagnes bleues où nous irons tous les deux
Et je m'en vais le pas rebelle
Sur le chemin des coeurs volants
Je serai pour toi l'ami fidèle
Garde pour moi garde pour moi tes yeux d'enfant