Michel Fugain
LES ALIZÉS Paroles: Claude Lemesle, musique: Michel Fugain
Être un jour loin des Champs, loin des Champs-Élysées,
Une boisson fraîche à la main, jaune et anisée,
Sur un sable blanc longtemps idéalisé,
Étendu sous les alizés.
Dans le soleil couchant, suivre une vahiné,
Paréo sur les hanches, là où la vie naît.
La vahiné dit qu'elle se fie à ma mine et
Vient doucement me câliner.
Les poissons volent et aussi
Les noix de coco qui
Tombent sur un popah qui lit
L'Express paru à Paris,
Y a un mois et demi,
Qui dit que là-bas, tout là-bas, tout est gris.
Être un jour loin des Champs, loin des Champs Élysées,
Une boisson fraîche à la main, jaune et anisée,
Sur un sable blanc longtemps idéalisé,
Étendu sous les alizés.
Roucoulez,
Yukulele,
Sous les baisers
Des alizés.
Une heure sur le lagon pour pêcher mon dîner,
La raie ou l'espadon que fera mariner
Une jolie Marina dont le mari n'est
Pas un pêcheur amariné.
Passe un nuage et aussi
Un requin chagrin qui
Se requinque par ici.
J'ai Marina dans mon lit
Et son mari n'y
Verra que du feu après l'incendie.
Être un jour loin des Champs, loin des Champs Élysées,
Une boisson fraîche à la main, jaune et anisée,
Sur un sable blanc longtemps idéalisé,
Étendu sous les alizés.