Michel Fugain
LE CHEVALIER DES CAUSES PERDUES

Paroles de Maurice Vidalin


Le chevalier des causes perdues
S'est arrêté un jour dans ma rue
Il était fait de larmes et de sang
Ce géant, sur un grand cheval blanc

Le chevalier des causes perdues
Nous a parlé d'un monde inconnu
Qu'il connaissait et qu'il appelait
L'amitié

Il nous a expliqué
Qu'il suffit d'un petit grain de sable
Pour dérégler la machine implacable
Et moi je rêvais d'être ce grain de sable
Qui enfanterait un monde formidable...

La ville entière s'était rassemblée
Pour le faire taire et pour le chasser
Ce trouble-fête ce sale étranger
Ce fumier qui chantait l'amitié

Je suis allé lui tendre les mains
J'en avais fait mon meilleur copain
Je lui ai dit toi qui parles bien
Parle encore.

Toi qui nous a montré
Qu'il suffit d'un petit grain de sable
Pour dérégler la machine implacable
Laisse pas tomber tu es ce grain de sable
Qui va enfanter un monde formidable...

Le chevalier des causes perdues
A disparu au coin de la rue
Si par malheur il ne revient plus
C'est foutu.


À la page des textes de Michel Fugain
À la page des textes