Les cigarillos ont cet avantage de faire le vide autour de moi,
J'en apprécie le tabac et la prévenance,
Les cigarillos sont sans pas comme moi en train de t'imiter
Et leur agressivité est toute en nuances,
Sans vous dire jamais rien qui vous blesse,
Ils vous congédient avec tendresse,
Ah quel tabac, quel tabac, quel tabac, quel tabac,
Ah quel tabac, quel tabac, quel tabac, quel tabac,
Les cigarillos me valent bien souvent les adieux explorés,
Des femmes de qualité et de courtisanes,
Les cigarillos savent comme moi que ce ne sont pas mes beaux yeux,
Qu'elles implorent mais un peu la fin du havane,
Sans attendre que tout se consume,
Elles disparaissent dans la brume.
Ah quel tabac, quel tabac, quel tabac, quel tabac,
Ah quel tabac, quel tabac, quel tabac, quel tabac,
Ah quel tabac, quel tabac, quel tabac, quel tabac,
Ah quel tabac, quel tabac, quel tabac, quel tabac.